Le Love derrière l’esprit d’entreprise de Stéphanie van Loo

Ce qui m’anime profondément, c’est d’apporter ma contribution à l’évolution de la recherche pour de nouvelles thérapies et de répondre aux grandes questions et problèmes des maladies actuelles, comme le cancer. C’est aider ces malades à s’en sortir. C’est très naïf, mais c’est vraiment ça. Le cancer est pour moi le mal du siècle et de meilleurs traitements sont possibles grâce à la thérapie cellulaire et à l’immunothérapie.

J’ai développé une machine, la ModaFlow, qui permet d’analyser à grande vitesse des cellules biologiques vivantes. On peut aller chercher des cellules particulièrement rares, nécessaires soit pour la recherche soit pour l’immunothérapie, qui vont produire par exemple des anticorps. Cela facilite grandement la recherche scientifique sur les cellules et permet de développer de nouvelles thérapies. Savoir que ce que je fais est utile, est essentiel pour moi.

J’entreprends pour rendre la technologie accessible au plus grand nombre.

Pendant ma thèse, j’avais assisté à une session sur l’entrepreneuriat où le formateur disait “Si vous voulez avoir de l’impact, écrire un article scientifique n’est pas suffisant. Il faut rendre la technologie accessible.” Ce n’est donc qu’en créant une société, ou en s’engageant dans cette voie-là, que vous pouvez rendre utile ce que vous avez développé. C’est là que je me suis dit clairement: je veux faire ça.

Ma volonté, c’est d’obtenir des résultats concrets, et faire en sorte que ce que je fais, aide directement les gens. C’est là que mon promoteur de thèse m’a suggéré de créer une spin-off universitaire, car en Wallonie, rien -ou pas grand-chose- n’existait à ce niveau-là. Je me suis prise au jeu, j’ai dit “OK, allons-y”. J’avais envie que la technologie que je développe puisse être accessible à tous les autres chercheurs.

Mon entreprise m’assure que mon travail scientifique aura de l’impact.

La spin-off a de grands avantages pour l’entrepreneuriat scientifique: on est très dynamique, très agile. On a une toute petite structure de coûts. On a le temps. On a l’occasion de foncer, sans avoir une grosse structure autour de nous. C’est aussi un accélérateur qui assure que mon travail scientifique a plus d’impact. Et c’est cela, le plus important.

Je suis une scientifique, mais je n’étais pas faite pour l’académique. Je me retrouve bien mieux dans cette position d’entrepreneuse. Et comme c’est un nouveau métier pour moi, j’échange beaucoup avec des personnes différentes (pas forcément dans mon secteur), auprès desquelles je puise des conseils en management, en vision entrepreneuriale… J’ai la chance d’avoir un grand réseau, ça m’aide et me stimule beaucoup.

En savoir plus sur LiveDrop? Visitez leur site web.

À propos de Stéphanie van Loo

  • 36 ans

  • Chercheure Post-Doc en sciences Appliquées et Microfluidique des gouttes

  • Développe, dans le cadre de ses recherches menées à l’Université de Liège, une technologie qui permet d’analyser et des sélectionner les cellules biologiques individuellement, à une rapidité impressionnante, tout en les maintenant viables

  • 2022 : crée sa société LiveDrop, avec son associé, afin de commercialiser son instrument ModaFlow

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